Euthanasie : l’écrivain Anne Bert est décédée en Belgique

Euthanasie : l’écrivain Anne Bert est décédée en Belgique

Atteinte de la maladie de Charcot, elle a été euthanasiée lundi matin dans un hôpital belge. 

Anne Bert, qui souffrait d'une maladie dégénérative incurable et défendait la liberté de «choisir sa fin de vie» en France, a été euthanasiée lundi matin dans un hôpital belge, «comme elle l'avait souhaité», a annoncé sa fille à l'AFP. Une démarche dont la romancière a fait un acte militant pour changer la législation française sur la fin de vie. Pendant la campagne présidentielle, elle avait en effet lancé un appel en faveur d'un texte sur l'euthanasie aux différents candidats à l'élection.

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En France, la loi Leonetti/Claeys française autorise depuis 2016 la «sédation profonde et continue» jusqu'au décès, une administration de substances anti-douleur qui s'apparente à un droit à être endormi sans être réveillé aux derniers jours de l'existence. Mais une nouvelle proposition de loi sur la fin de vie «dans la dignité» visant à instaurer une «aide médicalisée active à mourir» a récemment été déposée à l'Assemblée nationale par le député LREM (ex-PS) Jean-Louis Touraine.

Enfin, si le combat d'Anne Bert a ému de nombreux Français, il a aussi choqué. Notamment des patients atteints, comme elle, de la maladie de Charcot. «Cela leur renvoie une image négative et ultime de la maladie alors que la grande majorité d'entre eux ne pense ni à l'euthanasie ni au suicide, qu'ils sont au contraire dans l'espoir et la vie, dans le combat, qu'ils profitent du présent et font tout pour compenser la perte d'autonomie», avait notamment pointé Christine Tabuenca, directrice générale de l'Arsla (Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale amyotrophique).

Source : Le Figaro 

Réflexion

Qu'en pensez-vous ?

Serait-ce selon vous une atteinte à l'article 2 de la CEDH qui énonce que "Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement" ?

Une société doit-elle déroger à son principe fondamental de l'interdit de tuer pour permettre le suicide des personnes qui souffrent ? 

La souffrance d'une personne porte-elle atteinte à sa dignité humaine ?

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