Un associé d'un prestigieux cabinet d'affaires international ayant tenu a exprimer sa solidarité avec le mouvement Black Lives Matter a envoyé début juin un courrier électronique à l'ensemble du personnel du cabinet. Accusé de racisme, il est apparu par la suite que son message avait été réécrit et approuvé par un de ses associés Noir aux Etats-Unis.

La nouvelle, relatée par le site anglais RollonFriday est digne d'un article du Gorafi, elle n'en est pas moins tout à fait vraie et illustre à merveille les dérives de l'idéologie antiraciste. C'est la raison pour laquelle le Cercle Droit & Liberté a souhaité la mettre en avant.

Dans son courriel, ce "Senior Partner" écrivait ainsi avoir "été choqué par le meurtre de George Floyd ainsi que par les autres meurtres récents aux États-Unis". "Ces derniers jours ont été pour nous tous un rappel brutal du racisme dans notre société et des risques personnels auxquels tant de Noirs sont confrontés et continuent de faire face", déclarait-il encore.

Expliquant qu'il fallait "prendre des mesures concrètes pour faire mieux au sein de notre entreprise" et  qu'il s'agissait  "d'augmenter le nombre de Noirs dans les équipes et mettre en place des systèmes qui aideront ces personnes talentueuses à accéder à des postes plus élevés", certains membres du personnel ont exprimé leur indignation que cet associé "Blanc", basé à Londres ait pu exprimer ainsi des propos rappelant l'apartheid.

Il est cependant apparu ensuite que l'e-mail avait été validé par un groupe d'associés Noirs aux États-Unis avant d'être envoyé. L'un de ceux-ci, bien qu'il ait au préalable déclaré qu'il en assumait "l'entière responsabilité", a tout de même été contraint de s'excuser sous la pression du personnel. Ce même personnel réclamant également des excuses du "Senior Partner "Blanc" qui fût alors contraint de déclarer  qu'il était prêt "à en tirer des leçons" et que le cabinet allait "continuer à accroître son engagement envers la diversité et l'inclusion au sein de l'entreprise".

Jusqu'à quelles absurdité nous mènera ainsi l'idéologie antiraciste ?