Invité sur Europe 1, Philippe Fontana, avocat et membre du comité d’experts du CDL, a livré une analyse sans concession de la récente décision de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) concernant les ressortissants palestiniens.

Pour Me Fontana, cette décision, ainsi que celle du 11 juillet 2024 sur les femmes afghanes, participe d’une “déconstruction” du droit d’asile en France. Il dénonce un “dévoyement” de cette protection, arguant que de nombreux demandeurs sont motivés par des raisons économiques plutôt que par une réelle persécution.

Revenant sur les différents types de protection existants (asile constitutionnel, conventionnel, protection subsidiaire et temporaire), Philippe Fontana a détaillé le cas d’une ressortissante palestinienne ayant obtenu l’asile après avoir contesté l’octroi de la protection subsidiaire. Il critique vivement la motivation de la CNDA, l’accusant de partialité et d’ingérence dans la politique étrangère de la France.

Enfin, l’avocat a rappelé le coût de la politique d’asile pour les finances publiques et a exprimé son incompréhension face au silence des pouvoirs publics. Il a conclu en espérant que le directeur général de l’OFPRA se pourvoira en cassation.

L’intervention de Philippe Fontana, auteur de “La vérité sur le droit d’asile”, met en lumière les enjeux et les dérives potentielles d’une politique d’asile qui, selon lui, a perdu de vue sa vocation première.

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