avril, 2019

20195avr19h30- 21h00Intégrisme, communautarisme : la laïcité est-elle toujours adaptée au XXIe siècle ?

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Détails de l'évenement

C’est pourtant en principe on ne peut plus clair ! La laïcité à la française se résume en deux grands principes extrêmement simples, posés par les deux premiers articles de la loi de séparation de l’Église et de l’État en de 1905 : Article 1 « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes » Article 2« La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. »

C’est pourtant en pratique on ne peut plus brouillé ! À une époque où s’observe un retour en force du fait religieux, la laïcité républicaine semble de plus en plus difficile à tenir !

La République peut-elle garantir la liberté de conscience de tous et supporter un signe d’oppression des femmes tel que le voile ? Peut-elle garantir le libre exercice d’un culte et l’égalité des citoyens sans subventionner le culte islamique en manque de lieux de prière ? Surtout, peut-elle garantir la fraternité et le vivre ensemble entre tous ses citoyens, à l’heure d’un fanatisme religieux meurtrier frappant partout dans le monde et en France, et d’une montée en force de revendications communautaires et identitaire, allant d’une généralisation du Hallal à l’installation de crèches de la nativité dans certaines mairies ?

Pour démêler cet écheveau, le CDL a sollicité deux professeurs de droit reconnus, spécialistes de l’histoire du droit public et des libertés :

François Saint-Bonnet est ainsi professeur à l’université Paris II et à l’Institut Catholique de Paris, auteur d’une centaine d’articles relatifs notamment au droit constitutionnel, il est également l’auteur d’une thèse sur l’Etat d’exception, du manuel de référence (avec Yves Sassier) concernant l’histoire des institutions avant 1789, et d’un récent essai sur l’Etat À l’épreuve du terrorisme. Il porte depuis longtemps une réflexion vive sur les tentatives d’arraisonnement et d’élimination des violences religieuses par l’Etat.

Jacques de Saint-Victor est lui professeur à l’Université Paris XIII et au CNAM. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages relatifs notamment à l’histoire des idées politiques, au libéralisme, et aux différents dangers que rencontrent les démocraties, notamment le populisme, les mafias, et le terrorisme. Chroniqueur au Figaro littéraire, son dernier essai, on ne peut plus au cœur avec nos questionnements, Blasphème Brève histoire d’un crime imaginaire a reçu le prix du livre d’histoire du Sénat.

 

Heure

(Vendredi) 19h30 - 21h00

Lieu

Centre Panthéon Assas

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